Suite à l’article 10 commandements pour la stratégie digitale de votre entreprise de Cyrill Laval, il m’a semblé utile de vous présenter quelques unes des astuces pour rédiger des contenus pertinents pour vos clients et prospects.

Une stratégie de marketing de contenu performante nécessite la création et la rédaction de contenus fréquents et de qualité. Il est parfois difficile de trouver de nouvelles idées pour alimenter sa présence en ligne.
Les méthodes suivantes devraient vous permettre de trouver régulièrement de nouvelles idées pour produire des contenus.
Mais avant d’aller plus loin : créer des contenus de qualité, ce n’est pas seulement une technique ou des astuces. Créer des contenus de qualité, c’est accepter d’être un fournisseur d’informations, et non un annonceur publicitaire. En proposant à vos lecteurs des contenus utiles, intelligents, amusants ou enrichissants, vous leur renvoyez une image d’expertise, d’écoute, de réactivité et d’empathie.
Ce sont ces qualités qui vous permettront ensuite d’être toujours en tête de liste des professionnels performants lorsqu’il s’agit d’adresser une problématique de votre ressort.

1. Répondre aux questions que l’on vous pose

Lorsque vous parlez de votre activité à votre entourage, à vos contacts, à vos partenaires, ils vous posent régulièrement des questions sur votre métier, ses contraintes et ses opportunités.

Ces questions, les personnes qui ne vous connaissent pas se les posent probablement aussi. Alors, lorsqu’une question revient régulièrement à l’oral ou via vos comptes sur les réseaux sociaux, elle mérite une explication précise et est donc un sujet tout indiqué pour produire un contenu de qualité.

L’avantage de cette démarche est qu’elle fournit des contenus qui peuvent ensuite être “recyclés” en augmentant la page des Frequently Asked Questions (questions fréquemment posées) que votre site / blog devrait proposer pour faciliter la compréhension de votre activité et améliorer votre référencement.

2. Rendre simple quelque chose de compliqué

Un professionnel, quels que soient ces domaines d’intervention (manuel, “intellectuel”, technique…), développe toujours des expertises qui sont propres à son métier et à sa façon de l’exercer.

Ces comportements et leurs améliorations successives sont devenus si machinaux qu’ils n’apparaissent plus comme des compétences, mais comme des réflexes. Ce qui semble simple au professionnel expérimenté apparaît cependant très complexe aux personnes extérieures, qui mesurent ainsi le degré d’expertise de la personne qui maîtrisent ces techniques.

Ces compétences sont généralement de très bons sujets pour la production de contenus de qualité. Elles permettent en effet de montrer “l’envers du décor” de votre activité et apportent à vos clients et prospects une meilleure compréhension des tenants et aboutissants de votre offre.
En permettant à vos lecteurs de mieux comprendre votre activité, vous devenez leur “parrain” dans votre domaine et ainsi leur interlocuteur logique quand ils auront des besoins à satisfaire.

3. Produire des images et des datavisualisations

Infographie content marketing

“Un bon croquis vaut mieux qu’un long discours” Cet adage dû à Napoléon 1er est toujours vrai : certains de vos lecteurs assimileront mieux l’information que vous souhaitez leur transmettre avec une illustration qu’avec un texte.
Mais si un support visuel peut simplifier la vie des lecteurs, cela ne veut pas dire qu’il est plus simple à produire.
Pour certaines offres, une photo ou une série d’images peut permettre d’apporter une meilleure compréhension des usages ou des méthodes de production. S’il existe de nombreuses banques d’images gratuites, il semble préférable de produire vous-même vos illustrations (ou d’en charger un professionnel) afin d’obtenir des contenus qualitatifs et uniques.

De nouveaux outils permettent également de produire des illustrations riches en informations en exploitant des séries de données : habitudes de consommation, descriptions de catégories de cibles, comparatifs de performances, chronologie d’un déroulement…
Une fois ces “data” collectées et organisées, il vous suffit d’utiliser l’un des nombreux outils de datavisualisation disponibles gratuitement en ligne pour obtenir un contenu attractif, informatif et interactif.
Je vous conseille pour ma part datawrapper, austère mais très efficace et simple à utiliser, infogr.am, plus coloré ou encore Easel.ly.

4. Exploiter une veille

En tant que professionnel de la communication écrite et de la veille stratégique, c’est évidemment ma méthode de prédilection.
L’idée est d’organiser un système simple de collecte des informations relatives à votre secteur d’activité, à votre offre, à votre environnement.

Chaque nouvelle information, ou chaque rencontre d’informations diverses, vous amène à ajuster votre vision de votre métier ou de votre marché. Partagez vos réflexions, proposez des hypothèses de conséquences futures ou expliquez les adaptations que vous mettez en oeuvre pour tenir compte des évolutions.

De tels contenus démontrent votre réactivité, votre capacité d’adaptation et permettent aux lecteurs de mieux comprendre votre offre et ses avantages.
Créer et exploiter une veille est encore perçu comme une activité chronophage. Si de nombreux outils gratuits facilitent la tâche du veilleur, il faut admettre qu’il convient d’y accorder du temps.
Mais le temps et l’énergie consacrés à la veille n’ont pas pour unique conséquence de vous permettre de trouver des idées de contenus pertinents.
Cette démarche vous permet également de rassembler des informations importantes pour piloter et faire évoluer votre activité.

5. Raconter une histoire

storytelling marketing

Le principe du story-telling est désormais bien connu de tous ceux qui se sont un jour intéressés aux bases du marketing.
Je ne suis personnellement pas très amateur de cette technique lorsqu’il s’agit de raconter une histoire pour s’adresser aux émotions des lecteurs plutôt qu’à leur intelligence.
Le story-telling est en revanche très intéressant lorsqu’il s’agit de structurer un texte afin d’en faciliter la compréhension.

En s’obligeant à respecter les règles du genre narratif (scène d’exposition, intrigue, pếripéties, dénouement de l’intrigue), le rédacteur a la quasi assurance de n’oublier aucun détail important et de donner ainsi à ses lecteurs une compréhension globale de l’information qu’il cherche à transmettre.

La bonne méthode, c’est celle qui vous convient

Voici donc 5 méthodes pour trouver et produire des contenus pertinents pour vos cibles, mais il est bien sûr possible de mélanger ses postures (rendez simple… et datavisualisation, ou veille et story telling…).
Dans une prochaine publication, je vous proposerai quelques conseils pour vous permettre de rédiger efficacement des contenus en évitant d’y passer trop de temps ou de vous disperser. Il y sera question de thème, de sujets, d’angles, de techniques de rédaction et sans doute encore un peu de veille.